Selon une étude du cabinet Euler Hermes, La France ferait en effet partie des six pays les plus touchés par un Brexit couplé à l’absence d’accord ultérieur de libre-échange conclu avec l’Union européenne. Des conséquences qui apparaissent négatives de prime abord et plus incertaines à moyen terme dans leurs éventuels bienfaits.
« Un Brexit ne peut avoir que des effets négatifs sur l’activité économique en France, que ce soit à travers la baisse de la livre sterling ou suite à une éventuelle récession », assure à l’AFP Juliette Bertiaux, experte auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie Paris Ile-de-France.
Première victime collatérale d’un Brexit : le commerce extérieur hexagonal avec le Royaume-Uni qui est actuellement bénéficiaire. Les entreprises françaises pourraient enregistrer jusqu’à 3,2 milliards d’euros de pertes additionnelles à l’export d’ici 2019 dans le pire des cas, soit 0,5 % du total des exportations de biens et services.
Autre conséquence négative : le désinvestissement des entreprises françaises au Royaume-Uni et des entreprises britanniques en France atteindrait 5,2 milliards d’euros en cas de sortie sans accord de libre-échange.